Dans la continuité de l’article sur ma grossesse, j’avais aussi envie de vous faire un article spécial post-partum car je trouve que c’est un sujet qu’on aborde bien trop peu même si dernièrement il a été un peu plus mis en lumière. Je ne suis pas sage-femme ou professionnel de santé, donc tout ce que je vais vous dire n’engage que ma propre expérience. J’ai eu deux post-partum assez différents mais j’ai été étonnée de me rendre compte que j’avais en réalité complètement oublié le premier. Pour mon premier post-partum, mon mec n’était pas présent. Il a seulement eu 2 jours avec moi à la maison, j’ai donc tout géré seule. Je me rappelle seulement d’une semaine horrible, celle du pic de croissance des 3 semaines où ma fille ne faisait que pleurer car en fait elle avait faim. Un pic dont personne ne m’avait parlé et qui m’a énormément traumatisé. Une semaine avec un bébé qui pleure tout le temps, t’es pas loin de te jeter par la fenêtre. Mais sinon, je n’en garde pas un souvenir difficile. Après, je bossais encore en tant que psychologue et je n’avais pas franchement envie de reprendre le boulot, j’ai donc moins eu la sensation de subir mon congé mat que ce dernier. Cette fois-ci, j’ai eu assez rapidement envie de reprendre le boulot et puis cette fois-ci il y a aussi eu cette semaine de vacances à Noël en Bretagne, avortée au deuxième jour car Lison a du être hospitalisée pour une bronchiolite. 9 jours d’hospitalisation, 9 jours à être h24 avec elle car j’allaitais, 9 jours vraiment difficiles à la voir avec sa sonde gastrique et son oxygène, mon tout petit bébé de 7 semaines…
J’ai eu l’impression d’avoir eu 2 post-partum : celui avant l’hospi et après. Les 6 premières semaines se sont déroulée comme on l’avait prévu avec mon mec. Une vrai période slow life.
On s’était énormément préparé et questionné sur comment on voulait vivre cette période, notamment grâce au livre Le mois d’or. Je m’étais aménagé mon espace dans la chambre, un véritable espace cocooning. Je dormais avec mon bébé à côté, dans son berceau, mon mec dormait lui dans la chambre de ma grande fille avec un matelas posé au sol. On avait d’ailleurs fait pareil pour elle, on avait même commencé à faire chambre à part sur la fin de la grossesse histoire qu’on puisse chacun bien se reposer ! Il faut être assez stratégique dans ces moment-là, ne vous inquiétez pas pour votre couple à l’idée de faire chambre à part pour privilégier votre sommeil, cela ne durera qu’une période. Vous allez vivre de toute façon une autre manière d’être en couple pendant les premières semaines, pas de stress, cela ne durera pas. Progressivement, tout redeviendra comme avant (enfin avec un bébé en plus !).
Coussin et nuage tissé Julie Robert – Gouttes d’eau en laiton Delphine Plisson – Berceau Stokke modèle Home – Doudous Main Sauvage – Descente de lit Muskhane
L’aménagement de la chambre
Bref, j’ai donc aménagé tout un espace autour de mon lit pour avoir tout à disposition. Je voulais que ma chambre soit apaisante, reposante et agréable. Que je prennes du plaisir à y rester.
Envisagez votre chambre comme votre sanctuaire, un véritable espace doudou. Alors c’est sûr on est super excité à l’idée de préparer la chambre du bébé, mais sauf si vous ne souhaitez pas dormir avec votre bébé, vous allez passer énormément de temps dans votre chambre les premières semaines. Alors ça peut être pas mal de prendre aussi un peu de temps pendant votre grossesse pour finir de décorer votre chambre par exemple, l’aménager pour qu’elle soit le plus confort possible et que ça ne ressemble pas à du camping avec le lit de bébé. On a donc profité de cette grossesse pour s’occuper enfin de notre chambre après 2 ans dans cet appart. Il était temps ! On a notamment changé de lit, on est passé d’un 140 à un 160 et en fin de grossesse, on était bien content ! Le seul truc qu’on a pas eu le temps de faire ce sont les peintures car il fallait plusieurs mois avant que tous les solvants s’évaporent.
Côté déco, on a investi dans des choses moelleuses comme une descente de lit Muskhane ou encore du linge en double gaze de coton La redoute, un boutis Cyrillus pour bien avoir chaud…
Sur ma table de chevet, on pouvait y trouver un thermos de boisson chaude, une bouteille d’eau (encore plus si vous allaitez), un petit bol toujours rempli des fruits secs, une guirlande lumineuse posée au sol pour les tétées nocturnes (que j’allumais grâce à une télécommande, hyper pratique !).
Je suis restée au lit allongée quasi toute la journée pendant les premières semaines, bien au chaud sous la couette. C’est d’ailleurs très important d’avoir bien chaud, pour éviter de trop faire travailler votre corps et pour éliminer tout l’eau stockée pendant la grossesse. Vous allez d’ailleurs transpirer parfois tellement que vous devrez vous changer la nuit. Privilégiez du coup les matières naturelles, transpirer dans du synthétique c’est pas l’idéal. Vous allez avoir besoin de douceur !
Évidemment, oreillers et coussins d’allaitement étaient toujours à dispo pour éviter de se casser le dos en nourrissant bébé.
Je n’ai pas quitté non plus ma gaine Physiomat Hobby. Je la portais allongée mais surtout dès que je me mettais debout. Cela me maintenait le dos, je sentais que mon corps avait besoin de ce soutien et de cette enveloppe.
Côté alimentation
Au niveau de l’alimentation, imaginez qu’une femme qui vient d’accoucher, c’est comme si elle venait de courir un (voire même plusieurs) marathon. Et quand on rentre d’un marathon, on ne s’enfile pas de la nourriture difficile à digérer. On met son corps au repos, on lui donne des choses faciles à assimiler et qui donnent de l’énergie. Idéalement, c’est quelque chose qui se prépare pendant la grossesse : à la fois en garnissant vos placards de fruits secs, d’oléagineux et de céréales multiples mais aussi en cuisinant des plats que vous congèlerez. Parlez-en aussi à vos proches, dites-leur que ça serait bien sympa qu’ils vous rendent visite avec un bon petit plat. Perso j’ai soulé tout le monde autour de moi avec ça, mais ça n’a pas fonctionné ^^ Niveau alimentation, on n’était absolument pas au top malheureusement… J’ai eu la nausée pendant toute ma grossesse alors je n’ai pas eu le courage de préparer des choses avant. Et après l’accouchement, c’est mon mec qui se chargeait des repas et comment vous dire… La cuisine c’est pas sa passion. J’ai donc pas mal commandé de plats dans les restos alentours. J’avais aussi besoin de bonnes choses qui me réconfortent.
Parmi les aides vraiment utiles, il y a les bouillons de l’Atelier Nubio. J’en ai consommé à la fois en fin de grossesse pour m’aider à digérer et me redonner de la vitalité et en post partum, dans la semaine du retour à la maison. J’étais complètement fan de ces bouillons, je sentais que mon corps en avait besoin car j’en avais envie tous les jours ! J’ai également pu tester le service de Nourrish Paris qui livrent des repas frais spécialement adaptées aux jeunes mamans. Et puis, il y a les snacks Jolly Mama. Alors là, vraiment, garnissez vos placards de ces snacks ! Ces carrés de céréales sont 100% bio et à destination des femmes enceintes et jeunes mamans. Ils vont vous donner du peps dès que vous en avez besoin et de l’énergie au long cours. J’en mangeais la nuit les 2/3 premières semaines car mon corps avait besoin d’énergie (notamment je pense à cause de l’allaitement).
Je crois avoir fait le tour de ce post-partum si particulier. J’oublie surement des choses, n’hésitez pas à me dire en commentaire ce qui vous a aider, il y a toujours pleins de futures mamans qui lisent ce type de billet et ça aide énormément ! Et si vous avez des questions, pareil écrivez-moi un commentaire ou envoyez-moi un mail et je me ferai un plaisir d’y répondre !
Et bientôt, je vous publie l’article sur mes indispensables nouveaux-né/bébé!
Valérie dit :
Intéressant… J’aurais glissé une photographie du bébé pour rendre l’article encore plus vibrant (vivant, humain…).
En plus, c’est craquant une photographie d’un bébé de quelques mois…
Louise dit :
Canon cet article ! Je suis à 6 mois de grossesse et je commence à me poser des questions justement sur l’après !
Karin dit :
Je viens de rentrer de la maternité avec ma petite Nora et je m’interroge sur le comment tu as géré avec ta grande cette période si spéciale où tu es centrée sur toi et ton bébé. C’est bête mais moi je culpabilise énormément de ne pas arriver à donner autant d’attention à mes 2 filles. Pire, au tout début, j’ai eu la sensation de trahir ma grande en ayant une autre merveille. Comme si je lui retirai qqch.
:-/
Parigote dit :
Alors moi j’ai jamais vraiment culpabilisé de ne plus avoir de temps pour elle. Par contre mon mec oui, c’est lui qui a pris toute cette culpabilité haha ! Il avait vraiment l’impression de l’abandonner.
Comme elle était à l’école la journée, c’était assez facile de passer du temps avec elle le soir en étant complètement disponible. Je pense que si elle avait été là toute la journée, ça aurait été bien trop compliqué à gérer.
Mais oui, je pense qu’on passe tous par ce sentiment de lui enlever un truc, de lui enlever aussi son statut d’enfant unique sur qui on a été complètement focus pendant 4 ans. Quand on y pense c’est un sacré truc qu’on leur demande ! Mais bon, c’est la vie, ils s’adaptent et puis avec de l’amour, ça passe simplement !
Marion dit :
Je vous dis bravo d’avoir su vous préparer au post-partum en couple. C’est très important. Je m’y étais mieux préparée pour mon deuxième bébé que pour le premier et effectivement la parole se libère de ce côté là et on trouve aujourd’hui beaucoup plus de ressources qu’il y quelques années. Mais l’information des pères est primordiale! Mon conjoint n’a pas pu bénéficier du même niveau d’information que moi et s’est trouvé en complet décalage avec moi pendant les premières semaines. Je l’ai incité à lire, à se renseigner mais le mieux aurait été de le faire avant avec la sage-femme par exemple. Merci pour cet article.
Marion dit :
Merci pour cet article, bébé en projet donc je prends tous tes bons conseils.