En ce moment, j’ai besoin de douceur, de couleurs pastel, de brioches qui font du bien. Je me traine un épuisement depuis quelques semaines. Je n’arrive pas à véritablement redresser la barre. A tel point, que je me suis retrouvée chez mon médecin, en panique, avec l’impression d’avoir un cancer du coeur. En fait, c’était juste des palpitations liées à cette fatigue et ce stress. Oui, je suis toujours mesurée quand il s’agit d’angoisses médicales. Et puis alors, le fait d’être mère, c’est encore pire. J’ai la peur panique qu’il m’arrive quelque chose. Non pas la peur de mourir, mais celle de laisser ma fille vivre seule, sans sa mère. Je vous jure c’est hyper pénible. J’ai jamais eu peur dans Paris la nuit. Même dans les quartiers un peu chaud, je ne me suis jamais sentie en insécurité. Mais là, rares sont les fois où lorsque je sors, je ne prends pas un taxi pour rentrer. Je réalise que la nuit, il n’y a personne dans les rues, je réalise ma vulnérabilité. Et je vous avoue que je déteste ça. Parce que je ne pense pas qu’on puisse bien vivre en ayant peur au quotidien. Dites-moi, rassurez-moi, je suis pas la seule à avoir ces angoisses ? Allez soyez sympa, dites-moi que ça va passer !
Je me suis rendue compte que du coup je ne sortais quasiment plus le soir. Ni la journée d’ailleurs, car j’ai enchainé les semaines remplies de boulot. Et ma vie sociale s’est réduite de plus en plus. J’ai l’impression de passer les 3/4 de mon temps seule avec moi même. Et en ce moment, je ne suis pas de la meilleure compagnie. Entre les angoisses de laisser ma fille orpheline, les impatiences professionnelles, le manque de sommeil car incapable de ma coucher à une heure raisonnable et ces putains d’insatisfactions envers moi-même, j’ai l’impression d’être une véritable cocotte minute. Je m’auto-fatigue.
J’arrête pas de sortir aux copines, qu’il faut être bienveillant envers soi-même, que ce régime tu le feras quand tu seras en forme, que ce changement de voie professionnelle ça prend du temps et c’est normal, que ton petit défaut, certes il se voit, mais qu’il est complètement effacé par ton sourire, que ça ne sert à rien de vouloir aller plus vite que la musique, on fait comme on peut et c’est déjà énorme…
Et moi ? Et bien, je suis soulée parce que je rêve de grandes choses mais que ça n’arrive pas assez vite. Mais comment je fais, pour m’organiser aussi mal ? Franchement, au lieu de zoner le weekend pendant la sieste de ma fille, je pourrais finir de retapisser la chambre. Ou m’occuper de mon blog, de mon insta. Que je suis naze de ne pas avoir la volonté suffisante pour organiser mes repas et donc mieux manger et donc finir de perdre ces kilos de merde. Que quand même, dans le même temps je pourrais aussi faire à manger à ma fille au lieu de lui servir des petits pots le soir. Et aussi, de véritablement ranger l’appartement pour qu’il soit aux normes d’un bébé qui se déplace. Franchement, quels parents indignes faisons-nous. Ho et puis, comment ça se fait que je n’arrive pas à caler 2/3 séances de sport dans la semaine ? Quelle naze, je suis. Qu’est-ce que tu peux manquer de volonté ma pauvre fille.
Bref, niveau bienveillance c’est pas gagné !
Alors en attendant, je voyage, et je fais des korvapuusti. Ce sont des petites brioches finlandaises à la cannelle (comme des cinamonn rolls mais avec un façonnage différent). Et je vous les propose avec un fourrage au chocolat et au praliné !
Pour une vingtaine de korvapuusti200 g de lait
10 g de levure fraîche ou 1 cc de levure déshydratée
500 g de farine
1 oeuf + 1 jaune d’oeuf
75 g de sucre
60 g de beurre
0.5 cc de sel
Pour le fourrage au chocolat
100 g de chocolat noir
20 g de sucre
7 g de cannelle en poudre
3 g de cardamome
Pour le fourrage à la cannelle
60 g de beurre
100 g de cassonade humide
7 g de cannelle en poudre
3 g de cardamome
1 oeuf pour la dorure
Dans un petit bol, réhydratez la levure dans le lait légèrement chauffé au préalable.
Dans un grand saladier, mélangez la farine, le sucre et le sel. Verser le lait et l’oeuf. Mélangez la pâte.
Si vous mélangez à la main, amalgamez progressivement la pâte en ramenant la farine vers le centre du saladier. Pétrissez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné afin de former une boule de pâte. Ajoutez le beurre ramolli par petits morceaux. Il faut bien pétrir la pâte entre chaque ajout. Pétrissez la pâte environ 10 min jusqu’à ce qu’elle devienne souple et élastique et qu’elle ne colle plus au plan de travail.
Si vous utilisez un robot pétrisseur : pétrissez au crochet la pâte et ajoutez un à un les morceaux de beurre jusqu’à complète incorporation. Laissez le robot pétrir 10 minutes la pâte.
Faites attention à ne pas utiliser trop de farine, sinon les brioches seront trop sèches. Si la pâte colle, ajoutez-en vraiment petit à petit.
Formez une boule de pâte et déposez-la dans un saladier recouvert d’un torchon propre.
Laisser lever 1h30 à 2h (la pâte doit atteindre 1,5 fois son volume).
Pendant ce temps, préparez la garniture. Faites fondre le chocolat avec le praliné et les épices. Ou faites fondre le beurre avec le sucre et les épices.
Écrasez la pâte avec la paume de la main pour en extraire le gaz. Formez une boule de pâte sur le plan de travail légèrement fariné, l’aplatir grossièrement avec la main puis abaisser la pâte au rouleau à pâtisserie afin de former un rectangle d’à peine 3-4 mm d’épaisseur.
Tartinez-le d’une légère couche de mélange au chocolat ou de mélange à la cannelle en prenant soin de laisser un petit centimètre sur le côté.
Roulez la pâte en boudin dans le sens de la largeur. Plus le boudin sera épais, plus les korvapuusti seront grosses, et inversement.
Tournez le boudin de manière à ce que la soudure soit disposée au-dessous. Coupez ce boudin de en triangles (cf photo). Tournez ensuite ces triangles pointe vers le haut. Avec un bâtonnet, appuyez sur la pointe.
Déposer chaque korvapuusti sur une plaque de cuisson garnie de papier sulfurisé en laissant un espace d’environ 5 cm entre chaque brioche. Laissez reposer 30 minutes à 1 heure recouvert d’un torchon propre.
Dans un bol, battez légèrement l’oeuf et dorez les korvapuusti.
Faites cuire à 180°C pendant environ 15 minutes.
Audrey dit :
Je suis obligée de commenter (ce que je ne fais jamais) tellement je me reconnais dans ton post. J’ai également une petite fille qui me fait beaucoup réfléchir sur la vie, et l’idée de la laisser dans quelques jours pour un voyage (en avion!) me panique, une toute nouvelle entreprise que j’aimerais voir avancer plus vite, et un nouveau quotidien sans collègues, que j’organise certes comme je veux mais qui se résume finalement beaucoup a des journées entières à la maison sans échange physique. Bref, si jamais tu as envie de partager tes angoisses avec quelqu’un qui les comprend et les partage, n’hésite pas à me faire signe. En attendant, sois bienveillante avec toi-même et merci pour ton blog
Parigote dit :
La seule fois où je suis partie en voyage sans elle, je t’avoue que j’étais bien contente de cette bouffée d’air !
Mais par contre, je te rejoins sur l’impatience de voir le boulot aller plus vite et les journées à la maison où les pauses se résument à aller aux toilettes et où t’as parlé à personne de la journée. Au bout de 4 mois à ce rythme, je sais que ce n’est pas fait pour moi ! A moi de sauter le pas du studio maitenant !
BoopCook dit :
miiiam
Tatiana dit :
Les photos sont magnifiques, et devraient te donner envie d’être bienveillante envers toi-même. En quelques mois tu arrives déjà à très bien vivre de ton métier, tu gères tes contrats et un petit bébé en pleine forme. Tu as identifié tes angoisses et il n’y a pas de raisons pour que tu ne les surpasses pas car tu es très forte. Sois cool et zen, tu vas y arriver, aies confiance en toi !!
Parigote dit :
Ouai ouai ouai ouai, je sais bien tout ça ! Mais entre savoir et mettre en pratique…
Pouce dit :
Ton post me fait sourire car il me replonge des années en arrière, après la naissance de mon premier enfant. Je pensais avoir une tumeur au bras alors qu’en fait je m’étais simplement demis le coude à force de porter mon fils à bout de bras.
Alors oui ça passe mais pas tout seul. Il faut que tu réapprennes à vivre pour toi et pas selon ta fille. Et pour cela peut-être qu’un psy pourrait t’aider (parfois les coordonnées sont les plus mal-chaussés).
Ensuite y’a un papa. Lui aussi il peut preparer des purées maison, pour vous 3 (faut se simplifier la vie, ne pas faire trop de repas différent).
Et les projets pros, ils n’avancent peut-être pas aussi vite que tu le souhaiterais mais ils avancent. Tu as fait un sacré bond y’a pas si longtemps. Enfin, tu es free-lance alors fixe-toi par exemple 2 créneaux en semaine pendant que ta fille est gardée pour filer dans une salle de sport pas loin de chez toi. Un créneau d’1h ca se trouve.
Pour tes photos, elles sont toujours superbes.
Je me suis permise de te tutoyer car je me suis sentie très concernée par ton post. J’ai trois enfants aujourd’hui et ils vont bien. Alors oui on s’en sort et surtout n’oublie pas qu’une maman heureuse çà fait des enfants heureux même s’ils ne sont pas là pour répondre et satisfaire 100% de leurs demandes.
Prends soin de toi
Farinedetoiles dit :
Ce doit être délicieux…et toute cette jolie vaisselle blanche, quelle douceur!
Malotine dit :
Je connais ces angoisses, je les avais envers mon amoureux. J’avais peur qu’il ne se retrouve seul sans son amoureuse, les angoisses les soirs dans Paris je connais. uber est alors devenu mon meilleur ami ! Maintenant en province, j’ai ces mêmes angoisses avec la voiture… Et avec bébé qui arrive…pas mieux !
Ces petits gâteaux ont l’air… Miam !
Lilie dit :
Je n ai pas l habitude de commenter mais là je sens que tu as besoin de soutien…je pense qu’on est beaucoup dans ton cas meme si on n a pas de blog…j ai 2 filles et un travail tres prenant. ..qu est ce que tes questions ressemblent aux miennes! Perso je viens de passer un we où dodo a 10h max et lever 8h30-9h solutionne la fatigue…ensuite pour le reste je pense que tu es perfectionniste et vaut mieux que tu vois cela comme une qualité. ..je fais souvent tes recettes! Tes photos sont splendides! Continues tu es douée ! Et je suis sure que le moral va revenir au beau fixe!
Parigote dit :
Merci <3
Aline - Inspiré et Créé dit :
Tu ne peux pas être parfaite et tout faire parfaitement à la fois! Et puis, ne te laisse pas influencer par cette petite voix qui critique la moindre de tes imperfections… C’est connu: lorsqu’on change notre façon de penser / de se parler, petit à petit, nos comportements changent et par la suite, c’est notre vie qui change!
Sinon pour calmer les angoisses, ayant testé de nombreuses thérapies naturelles, je te conseille les fleurs de Bach pour calmer tes angoisses.
Parigote dit :
Ha ben si je veux être parfaite en TOUT !! Mais j’ai bien conscience que mon ennemi là dessus c’est moi même !
Karine dit :
Comment dire, il faut être indulgent avec soi-même. Être mère, c’est du boulot; travailler en indépendante, ça demande beaucoup de temps et de sacrifices; et il y a tout le reste. Il y a très peu de femmes qui arrivent à tout gérer. J’avais même une amie qui confiait tous les jours ses enfants à la crèche alors qu’elle n’avaient pas vraiment d’activité professionnelle. Moi, je suis mère au foyer, j’ai un enfant et il y a des jours où je me sens incapable, car je n’arrive pas à faire une seule des tâches que je m’étais planifiées. Tout ça s’est normal.
Pour ta peur de sortir, moi, ça m’est plutôt arrivé au moment où j’ai rencontré mon mari. Ça passe avec le temps, dans mon cas assez rapidement même. Fixes-toi des horaires pour te dire à partir de telle heure, je ne me promène pas à pieds dehors à moins d’être accompagnée. Il faut que tu prennes du recule par apport à tout ça et que tu en parles. N’oublie pas que tu ne portes pas le poids du monde sur tes épaules et que peu importe comment tu gères les choses ta fille t’aimera toujours.
Bonne journée
Lili dit :
Nous faisons toutes ce que nous pouvons. Pour gagner du temps, je prends ma douche alors que mon fils de 2 ans n’est pas encore couché le soir, certaines personnes font une tête bizarre mais je ne le sens pas en danger pour autant puisqu’il s’éloigne rarement de sa mère et qu’il joue dans la salle de bain. C’est vrai qu’il pourrait faire une bêtise mais je ne me sens pas mal pour autant.
Pour le repas du soir, un conseil sage de ma pédiatre dès les 7 mois de mon bébé a été de me dire de lui faire de la soupe pour le dîner. Comme ça il en a a manger pour plusieurs soirs de suite. Je lui ajoute selon les soirs du tapioca, des pâtes alphabet ou des sans gluten histoire de varier les textures et féculents. Et quand il a une purée maintenant il me réclame sa soupe !
Evidemment il y a plein de choses qu’on n’a pas le temps de faire et c’est vrai que c’est frustrant, je compatis, c’est dur de lâcher prise dans cette société où le mythe de la femme parfaite est bien trop présent !
LadyMilonguera dit :
Comme elles me font envie tes brioches !
Elsa dit :
Cette recette a l’air absolument délicieuse. Je pense bien me laisser tenter.
En tout cas, ce que tu ressens est un sentiment normal, il ne faut donc pas culpabiliser de le ressentir, et c’est aussi un sentiment qui se véhicule de part en part par la société : être au top du top, tout le temps.
Sauf que ce n’est pas possible, et personne n’a jamais été au top du top à longueur de journée, tout comme le parent parfait n’existe pas, nul part dans le monde entier.
Tu es une bonne mère, parce que tu aimes ta fille, et que tes peurs, tes interrogations, confirment cet amour inconditionnel que tu ressens pour elle. Elle n’a pas besoin de plus, pas même de petits pots faits maison si tu n’en as pas le temps. Ce qu’elle réclame, c’est simplement ton amour, tes sourires, tes câlins et tes bisous. Et, sans te connaître bien sûr, je n’ai pas trop de mal à deviner que tu exprimes ça très bien.
Et le travail n’est pas une fin en soi. Il y a quelques mois, tu as parfaitement su rebondir pour faire ce qu’il te plaît, et tu saurais de nouveau rebondir si cela s’avérait nécessaire. Ce qui veut dire que, même si tes projets n’aboutissent pas en temps et en heure – ou en tout cas dans le temps souhaité – ce n’est pas grave. Tu as fait le nécessaire, mais il y a un temps pour tout : un temps pour travailler et donner le meilleur de soi-même sur un projet, puis un temps pour laisser le projet mûrir sans y mettre sa pâte de contrôle.
Quant au sport, pour être honnête avec toi je déteste ça, pourtant – l’âge, la grossesse, fait que je dois aussi m’y mettre. N’étant pas adepte des salles de sport, et sachant que je ne prendrais pas le temps – sur la durée – pour y aller, j’ai investi dans un DVD de fitness que je pratique à la maison. C’est quand je veux, où je veux (même dans mon jardin avec les beaux jours), il suffit simplement que je m’organise un minimum et que je programme ces sessions de 45 minutes sans qu’un impératif personnel s’y greffe. C’est une solution comme une autre, mais moi ça m’a sauvée !
En tout cas, c’est un cercle vertueux : plus tu seras bienveillante avec toi-même, plus ton regard positivera sur les contextes alentours. Alors, courage ! :)
Contes et Délices dit :
J’espère que ça va aller mieux, c’est difficile de te voir dire toute ces choses sur toi aussi négatives, surtout quand on voit ces korvapuustis qui sont tout bonnement parfaits, irrésistibles et qui devraient être à l’image de ton moral et de ta vie !
Je te souhaite tout plein de bonheur et de courage :)
Audrey dit :
Difficile de ne pas réagir à cet article, je pense que toutes “les jeunes mères” se reconnaissent dans tes lignes.. C’est vrai que l’arrivée d’un enfant change toutes les perspectives de vie..Pour ma part je suis hypocondriaque, et à l’arrivée de mon fils j’ai transposé toutes mes angoisses de maladie sur lui.. Depuis sa naissance je lui donné toutes les maladies de la terre, c’était juste horrible à gérer pour moi mais surtout pour mon chéri qui devait tempérer mes angoisses en plus du chamboulement lié à la naissance.. Avec le temps, les angoisses “hypocondriaques” ont un peu diminué mais ont été remplacé par des angoisses tout court.. J’ai l’impression d’être stressée 24/24 pour mon fils, dès qu’il fait une action j’imagine le pire : il marche sur le trottoir, j’imagine qu’il m’échappe et se fait percuter, il monte sur un coussin, j’ai peur qu’il tombe mal et se rompe le cou… Bref, c’est l’enfer et je culpabilise de perdre tout ce temps à imaginer le pire alors que je pourrais simplement profiter, et m’imprégner, de ses sourires et de son insouciance.. Cette culpabilité et ses angoisses constantes m’épuisent tellement que j’ai aussi l’impression de perdre plus rapidement patience avec lui, ce qui est nouvelle source de culpabilité.. Bref cela ne s’arrête jamais.. La fatigue commence à s’accumuler doucement, et je suis tellement épuisée que comme toi je n’arrives pas à me motiver pour faire toutes les choses qui me rendraient pourtant la vie plus facile, comme organiser la maison ou perdre tous ces kilos qui sont lourds à porter à plein de niveaux.. Mais bon, c’est le cercle vicieux : quand tu es épuisée physiquement et moralement tu n’arrives pas à trouver une quelconque motivation à faire quoique ce soit, même les choses qui avant te combler.. On a donc l’impression de stagner voire de régresser.. Et au quotidien c’est difficile à gérer.. La solution est je pense déjà d’être moins dure envers soi, et de relever des petits défis plus en adéquation avec nos nouveaux emplois du temps plutôt que de vouloir immédiatement déplacer des montagnes et culpabiliser de ne pas le faire ou de ne pas le faire convenablement.. Deuxième conseil/solution, ne pas hésitez à confier nos petites têtes blondes (si c’est possible), le temps d’un week-end ou plus pour pouvoir se revigorer et penser un peu à soi!! Vraiment désolée pour ce pavé qui ne doit pas être des plus intéressants à lire mais en tout cas, même si tu sembles penser le contraire, tu peux être pleinement satisfaite du travail que tu accomplis ici, et tes photos douces et poétiques apparaissent encore plus profondes à la lecture de cet article. En tout cas merci de te confier à nous et courage pour la suite
Parigote dit :
Non mais moi j’aime bien lire vos pavés ! Je me sens moins seule ! Et je suis certaine que ça aide beaucoup de personne même si elles ne commentent pas ;)
Camille Pâtisserie dit :
Ça a l’air trop trop bon ! Faut que j’essaye dès que possible.
Clémentine / Mes gougères aux épinards dit :
Bon courage ! On est toujours plus exigeant avec soi-même. Et cette recette est chouettissime, super sympa le gif ;)
Babeth De Lille dit :
Quand on fait d’aussi jolies brioches et d’aussi belles photos, on est loin d’être naze….prends soin de toi!
samsha dit :
C’est beau!! et ça a l’air tellement bon!!!
Laurelas dit :
Je ne pouvais pas ne pas commenter tant je me retrouve dans tes mots – le manque de bienveillance envers soi-même est bien quelque chose dont je suis coupable depuis longtemps (depuis toujours?)(enfin non, plus je vieillis et “n’avance pas” aussi vite/bien que je le voudrais, plus ça s’amplifie). Je ne suis pas sûre d’avoir LA solution, si ce n’est prendre du recul, faire preuve de gratitude, souffler et s’essayer à la pleine conscience (entre autres). En gros, je commente juste pour dire “courage, you’re not alone in there” <3
(Et puis, comme toujours, superbes photos et recette appétissante :))
Parigote dit :
Merci à toi ! Ca change rien mais c’est agréable de voir que d’autres partages les mêmes interrogations, je me sens moins folle !
Maryse & Cocotte dit :
Bonsoir, j’ai lu ton post et ça m’a fait mal en le lisant. je ne dirai pas que je comprends ce que tu ressens, car je n’ai jamais eu ce genre de peur. Mais j’ai moi même des enfants ( trois qui sont très rapprochés avec une seule année entre eux ), c’est vrai que c’était super dur, j’en pleurais même lorsque je voyais mon mari partir au travail et me laisser seule … mais tout passe, je pense que ce que tu vis est tout à fait normal, on aimerai tellement être parfaite et pouvoir tout faire et tout gérer toute seule ! Mais des fois, il est bon de se laisser aller, et de se faire plaisir en préparant de délicieuses brioches comme les tiennes. Il y aura bien un jour, où tu décideras de te ” relever ” et ce jour-là … tu seras une warrior !
Claire's Blog dit :
Les photos sont déjà super belles et tes petits roulées donnent bien envie.Alors quand on lit la recette et se dit juste “bon quand est-ce que je me mets aux fourneaux”
Merci pour cette recette !